La fermeture de la Base aérienne de Sion devait être programmée depuis longtemps.

« La fermeture de la Base aérienne de Sion devait être programmée depuis longtemps. De nombreux transferts de compétence ont été effectués depuis les années 1995, sur d’autres sites : Interlaken, Buochs et Lodrino sans que personne ne le souligne, ni le conteste. Ainsi vidée de sa substance, la Base aérienne n’avait donc aucune chance d’être maintenue en fonction.

De plus, il est incompréhensible que la formation interne reçue par les mécaniciens ne soit pas reconnue dans le civil. L’armée aurait peut-être aussi dû s’adapter aux exigences de la formation civile afin d’assurer cette synergie tant réclamée par tous les partenaires dans ce dossier.

Le groupe de travail “Aéroport de Sion” doit être relancé dans les plus brefs délais.

Suite à la rencontre du 02.06.2014 entre une délégation comprenant nos élus bernois, des représentants de notre gouvernement valaisan et de notre Municipalité de Sion,  et le chef du DDPS, M. Ueli Maurer, la fin des activités de la Base aérienne est prévue pour 2020 avec le début du désengagement à partir de 2017.

L’Aras est mécontente de la décision car la fermeture n’était pas prévue dans sa stratégie, étant donné le nombre d’autres activités militaires nettement moins bruyantes qui auraient pu se dérouler sur la place sédunoise. Elle prend acte de cette décision et demande la relance immédiate du groupe de travail dont elle faisait partie et qui avait fonctionné avant la publication du rapport EPFL. Un courrier dans ce sens a été adressé au Chef du département de la Sécurité valaisanne, M. Oskar Freysinger, en date du 11.04.2014

Objectifs  de ce groupe  : fixer les axes stratégiques, le type de fonctionnement à mettre en place et les besoins financiers de l’aéroport civil de Sion ainsi que son calendrier d’application.

Les Gripen cloués au sol par le peuple suisse lors de la votation du 18.05.2014

Après le rejet des Gripen  par le peuple suisse lors de la votation du 18.05.2014, le Conseil Fédéral se doit de revoir sa stratégie sur la politique de sécurité de la Suisse. Les missions fondamentales doivent être passées en revue et des éléments tels que les attaques contre l’infrastructure informatique ou “cyber guerre”, les catastrophes naturelles et les situations de détresse, les activités de renseignement, la criminalité organisée, l’extrémisme violent et le terrorisme, devront être traités selon leur degré d’importance.

Tous ces objets figuraient déjà dans le rapport du Conseil Fédéral sur la politique de sécurité de la Suisse du 23.06.2010 et présenté à l’Assemblée Fédérale.

Le Gripen est “inutile pour les dangers actuels”

Le Matin publie dans son édition du 03.04.2014 le compte-rendu de la conférence de presse du comité libéral “Non au Gripen”. L’Aras ne prend pas position concernant la votation du 18 mai sur le financement de l’achat du Gripen mais maintient sa position :

Elle ne veut pas de jets à réaction militaires sur l’aéroport de Sion et laisse la porte ouverte à d’autres activités moins bruyantes telles que la maintenance d’avions à moteur ou autres hélicoptères qui seraient en synergie avec les activités civiles en plein développement actuellement.