Avenir de l’aéroport de Sion

BONNE NOUVELLE :

Le Conseil Municipal de Sion a réaffirmé son opposition à la présence d’une escadrille d’avions de combat sur l’aérodrome de la ville. Il va s’enquérir des conditions minimales posées par la Confédération pour un maintien de la base aérienne dans la capitale.

Le Planning 2014 est arrivé !

Le planning définitif des vols de jets à réaction au départ de Sion en 2014 a été communiqué, avec comme temps forts, le cours de répétition de la troupe d’aviation au sol avec activité aérienne soutenue  (8x FA/18 ; 8x Tiger F5) du lundi 13 au vendredi 31 janvier et la surveillance renforcée de l’espace aérien durant le WEF. Du lundi 20 au dimanche 26 janvier 2014, les avions basés à Sion opéreront toute la journée, le weekend et la nuit, selon les exigences.

Communiqué de presse suite à l’annonce par le DDPS de la fermeture de la base aérienne de Sion

L’Aras prend acte de la fermeture de la Base aérienne de Sion à partir de 2020. Elle est satisfaite car les nuisances sonores provoquées par les jets à réaction lors des mouvements effectués sur la Base seront ainsi supprimées. Cette décision n’éliminera toutefois pas les nuisances occasionnées par les exercices de combat aérien effectués en permanence dans le ciel valaisan.
Elle est par contre très déçue de :
– La manière dont est communiquée la décision.
– L’attitude du DDPS et sa non entrée en matière sur les différentes propositions – maintenance d’avions à hélice et hélicoptères, maintien de l’école de pilotage sur PC21, développement et surveillance aérienne avec des drones – , faites par l’Aras au chargé de communication, M. Laurent Savary et au Commandant de la Base aérienne, M. Antoine Jacquod, qui nous recevaient régulièrement et qui les avait relayées à Berne.
– Les non réponses, ni même accusés de réception, aux différents courriers sur les mêmes sujets que l’Aras a adressés au DDPS.
– La non relance du groupe de travail qui avait interrompu ces travaux en 2008 pour que le rapport EPFL puisse être effectué.
– L’immobilisme et les divergences d’opinion qui s’étaient installées à partir de mai 2012 après la publication de ce dit rapport EPFL.
– La réaction du Canton vis-à-vis de la Municipalité de Sion à qui il veut faire porter le chapeau d’une décision déjà prise depuis quelque temps par le DDPS et ses mesures de réduction d’environ un tiers de son immobilier et de renonciation de sites et de bases aériennes.
L’Aras demande la relance de ce groupe de travail comprenant les Forces aériennes, le Canton, la Municipalité de Sion et l’Aras afin de finaliser ce dossier qui est loin d’être bouclé car avec le DDPS, on n’est peut-être pas à une surprise près !!!

Sion, le 26.11.2013

Revue de presse du 26 novembre 2013:

Revue de presse du 6 décembre 2013:

Avenir de l’aéroport – grand angle du NF, 4 et 6 novembre 2013

La suppression des jets à réaction sur la Base aérienne, la mise en place d’activités militaires à faibles nuisances sonores, le maintien des 156 places de travail pour des travaux de maintenance avions moteur / hélicoptères et de développement technique et technologique tels que prônés par l’Aras, permettraient de lancer, sans problème majeur, les projets Cour de Gare (Frs 200 Mios d’investissements), Campus (Frs 430 Mios sur 5 ans), Agglo Sion (Frs 100 Mios), les agrandissements de la Suva et de l’Hôpital de Sion et la création de start-up, provenant des travaux de recherche des différentes chaires universitaires qui seront implantées à Sion.

L’impact économique de ces différentes constructions et transformations serait de l’ordre de Frs 1 Milliard  pour les entreprises régionales et la mise en route de ces sites permettrait la création d’environ 600 à 700 places postes de travail.  Le jeu n’en vaut-il pas la chandelle ?

D’autre part, le retour à la situation selon un cadastre bruit adapté aux 576 mouvements de FA/18 de 2001, prôné par le Canton et le PDC ne tiendra pas la route pour les motifs suivants :

  1. Les mouvements sur la Base aérienne de Sion sont actuellement de 3’800, dont environ 1’000 de FA/18;  la réduction serait drastique et rendrait la Base non opérationnelle.
  2. Le remplacement éventuel du Tiger par le Gripen, aussi bruyant que le FA/18, ferait exploser les nuisances sonores et augmenter les valeurs d’alarme du cadastre bruit. 
  3. Le Conseil National a voté la surveillance aérienne 24H sur 24H qui sera effective à partir de 2015.
  4. Les pilotes professionnels qui remplaceront les pilotes de milice, voudront voler en permanence.

Avenir de l’aéroport de Sion

Le PDCVr se dit inquiet pour l’avenir de l’aéroport de Sion avec le départ de la Base aérienne. L’Aras maintient sa position à savoir : « L’aéroport de Sion peut survivre au départ de la Base aérienne si le Canton et la Municipalité de Sion lui donnent  les moyens financiers et une structure de gestion adaptée sous la forme d’une société d’économie mixte ».

Encore une fois le PDC joue sur la peur et le catastrophisme.

Le président de l’ARAS explique la position de l’ARAS au journal de Canal9. La dernière phrase n’est pas passée au montage, la voici: “L’aéroport civil de Sion peut vivre sans les militaires, ……..si on lui en donne les moyens financiers et une structure de gestion adaptée.”