Perspectives intéressantes pour l’aviation civile avec les développements de la société H55.

D’ici à 2030, les systèmes de propulsion électrique de la société H55 équiperont des avions jusqu’à 100 places. La certification des moteurs et des packs batteries est prévue encore pour cette année. L’entreprise comptera bientôt 200 employés sur son site de Sion.

Un grand pas pour l’aviation civile concernant son empreinte carbone.

NF du 23 janvier 2024 – Sion : d’ici à 2030, les systèmes de propulsion électrique de la société H55 équiperont des avions jusqu’à 100 places.

Mise à jour de nos informations – 2023.

2023 aura été une année de transition pour l’Aéroport de Sion avec le départ au 30.05.2023 de sa Directrice, Madame Aline Pfefferlé-Bovier,

et son remplacement au 01.11.2023 par son nouveau Directeur Monsieur Christophe Chollet, à qui l’Aras souhaite la bienvenue et avec qui elle se réjouit de collaborer.

Concernant l’aéroport civil, les différents points en suspens laissés par l’ancienne Direction n’ont pas pu être solutionnés et seront repris par la nouvelle Direction :

  • Mouvements hélicoptères selon routes et normes en vigueur,
  • Vols inutiles – avions et hélicoptères – durant et hors horaires de l’aéroport,
  • Déplacement des stationnements civils au SUD de l’aéroport,
  • Taxes pratiquées pour les mouvements et les stationnements.

Concernant le fonctionnement de la « base aérienne », les éléments des contrats existants entre le DDPS, le Canton du Valais et la Ville de Sion ont été respectés.

Seule ombre au tableau, le refus par le Conseil National d’effectuer des mesures de bruit avec le nouvel avion de combat F35 à Sion (postulat de Christophe Clivaz).

Ces valeurs seront extrapolées par l’EMPA, à partir des sept mesures effectuées à Payerne et la seule effectuée à Meiringen.

Tous ces événements ont été détaillés par des publications tout au long de l’année et sont résumés dans les documents que vous trouverez en attaché.

Quatre dossiers seront suivis scrupuleusement durant cette nouvelle année 2024 :

  • Le Plan Sectoriel Militaire PSM et les mesures de bruit engendré par le nouvel avion de combat F35 sur l’aéroport de Sion,
  • Les nouvelles normes Plan Sectoriel des Infrastructures Aéroportuaires PSIA, dans lesquelles devrait être inséré le Plan Sectoriel Militaire PSM,
  • La cantonalisation de l’aéroport et sa légalisation,
  • Le renouvellement du contrat DDPS, Canton du Valais et Ville de Sion, dont l’échéance est fixée au 31.12.2030.

 

Plan d’occupation 2024 des forces aériennes – Aéroport de Sion.

L’aéroport de Sion reste une base de dégagement pour :

  • tous les vols journaliers d’entraînement avec avions de combat,
  • les missions de police aérienne,
  • les vols de familiarisation des nouveaux pilotes,
  • les vols aux instruments effectués pour la validité des licences des contrôleurs Skyguide.

Ceci sera fait dans le respect des 300 mouvements convenus dans la convention Canton du Valais – Ville de Sion – DDPS.

Nuisances sonores nouvel avion F35-A.

L’Aras était représentée à cette présentation du 6 décembre 2023 des Forces Aériennes.

Les nouveaux calculs présentés par l’EMPA ont mis en évidence une augmentation des nuisances sonores à Payerne malgré une réduction supplémentaire de 23% sur les 5’500 mouvements planifiés.
Les courbes de bruit se sont donc élargies. Ces 23% seraient une réserve en cas de fermeture d’une des 2 autres bases : Emmen et Meiringen.
Les mêmes critères de calcul avec réduction, ont été appliqués pour ces 2 autres bases aériennes et les courbes de bruit se réduisent pour Meiringen et restent stables pour Emmen.

Aucun calcul n’a été effectué pour l’aéroport de Sion qui reste une base dégagement jusqu’en 2030 et le restera après, selon les déclarations du DDPS.
« Considéré comme un aéroport civil avec une faible activité militaire (300 mouvements au maximum), il est donc inutile de faire des mesures de bruit encore moins de faire un Plan Sectoriel Militaire PSM.
Le cadastre de bruit militaire sera englobé dans le Plan Sectoriel Infrastructures Aéroportuaires PSIA civil » selon les réponses données par le chargé de communication DDPS, M. Bruno Locher.

Les courbes de bruit risquent de ne pas changer énormément mais la gêne ressentie lors du passage d’un F35-A (arrivée programmée en 2028) sera nettement plus importante que pour un FA/18 actuel.
La formation des pilotes sur F35-A et la maintenance des connaissances du personnel Skyguide nécessiteront toujours des passages sur l’aéroport.
Les atterrissages et décollages en cas d’utilisation comme base de dégagement seront obligatoires. Les infrastructures militaires devront donc en plus être adaptées.

Les valeurs foncières et immobilières des quartiers, voire des villages environnants, vont assurément subir des pertes.