Mise à jour 2022 de nos informations.

2022 aura vu la réalisation de plusieurs points parmi les différents objectifs que s’était fixés l’Aras pour la partie civile de l’aéroport :

  • La prolongation du mur anti-bruit sur quelques 360m, sur le côté NORD de l’aéroport.
  • Le respect des routes de vol hélicoptères avec leur élévation à 2’500 pieds.
  • Une prise d’altitude immédiate par les hélicoptères après leur décollage.
  • L’utilisation de la route Montorge (au-dessus de Gravelone) pour les sorties et uniquement dans le cadre du sauvetage.
  • Le respect des horaires d’ouverture de l’aéroport. Après la fermeture, seuls les vols de sauvetage ou de recherche sont autorisés.

Ces différentes mesures devraient ainsi permettre une diminution des nuisances sonores, de jour comme de nuit.

Sur le plan militaire, les bonnes relations que l’Aras entretient avec les Forces aériennes et le responsable de la planification des vols de Dübendorf ont permis la mise en place d’une communication optimale.

Tout mouvement militaire sur l’aéroport de Sion est annoncé à l’avance. La plupart de ceux-ci se font maintenant avec des PC7 ou PC21, avions à moteur nettement moins bruyants.

Mis à part « les touch and go » nécessaires pour la formation des élèves-pilotes et le maintien des licences du personnel Skyguide, les passages à basse altitude avec les jets à réaction ont été supprimés.

Tous ces éléments ont été détaillés durant l’année et sont résumés dans les documents que  vous trouverez en attaché.

Deux points seront suivis attentivement en 2023 :

  • La cantonalisation de l’aéroport.
  • Les mesures du bruit engendré par le nouvel avion de combat F-35, sur l’aéroport de Sion. (postulat déposé par notre conseiller national Christophe Clivaz).

 

Mesure du bruit des F-35A en situation réelle sur l’aérodrome de dégagement de Sion.

Notre conseiller national valaisan Christophe Clivaz dépose un postulat demandant la mesure en situation réelle du bruit engendré par le futur avion F35-A sur l’aérodrome de dégagement de Sion qui se trouve dans une vallée présentant une configuration particulière au niveau topographique. L’extrapolation à partir de modèles basés sur des mesures effectuées sur d’autres aérodromes ne peut pas être appliquée.

Réponse du Conseil Fédéral aux interpellations des conseillers nationaux valaisans Amoos et Clivaz.

La réponse du Conseil Fédéral est évasive, dans la même ligne que les informations transmises par les Forces Aériennes.

Les nuisances sonores sont minimisées. Aucun test n’est prévu à Sion. Les nuisances seront calculées par modélisation.

Mais le Valais Central ne correspond pas à la région complètement ouverte de Payerne.

Il s’identifie plutôt à la base de Meiringen qui se situe dans une région encaissée où un seul test a été effectué, au grand dam de sa population.

Nos deux conseillers nationaux ne sont pas satisfaits et reviendront à la charge à la session de juin.

A noter que Rhône FM a relayé l’information en interviewant les deux conseillers nationaux mais alors en minimisant l’impact des nuisances.