Archives mensuelles : octobre 2013

Avenir de l’aéroport de Sion

Le PDCVr se dit inquiet pour l’avenir de l’aéroport de Sion avec le départ de la Base aérienne. L’Aras maintient sa position à savoir : « L’aéroport de Sion peut survivre au départ de la Base aérienne si le Canton et la Municipalité de Sion lui donnent  les moyens financiers et une structure de gestion adaptée sous la forme d’une société d’économie mixte ».

Encore une fois le PDC joue sur la peur et le catastrophisme.

Le président de l’ARAS explique la position de l’ARAS au journal de Canal9. La dernière phrase n’est pas passée au montage, la voici: “L’aéroport civil de Sion peut vivre sans les militaires, ……..si on lui en donne les moyens financiers et une structure de gestion adaptée.”

Stratégie de l’ARAS concernant l’aéroport de Sion

La base aérienne de Sion pourrait être abandonnée ; la décision sera communiquée à fin novembre 2013. Le Journal de Sion a fait un tour d’horizon auprès des différents acteurs concernés. La Municipalité de Sion par son Président Marcel Maurer maintient son point de vue qu’il faut garder une activité militaire aussi raisonnable que possible. L’Etat du Valais reste étonnamment muet sur la question. Le communiqué de presse de l’ARAS y est par contre entièrement publié ; tous les Sédunois et Sédunoises sont donc informés sur la stratégie de notre Association.

Mic-mac sur le tarmac

Mais à quoi jouent les Forces aériennes !!! Alors que tous les voyants sont au vert pour l’arrivée de jets à réaction civils de type A320, et que des compagnies (easyJet et Air Berlin) s’intéressent à la destination SION / VALAIS, les Forces aériennes fixent les règles du jeu. C’est du grand n’importe quoi ! Mais quand allons-nous nous mettre autour d’une table et traiter tous ces points de discorde qui deviennent de plus en plus grinçants.

Interview du président de l’ARAS sur l’avenir de la Base aérienne de Sion

Le président de l’ARAS, Jean-Paul Schroeter, interviewé par Rhône FM lundi 7 octobre à 12h15 réaffirme la position de l’ARAS :

  1. revenir à l’état 2001 à court terme
  2. abandon des jets à réaction à moyen terme
  3. développement d’activités militaires non bruyantes

Et si la base disparaît – il semblerait qu’il y ait 90% de chances que cela soit le cas -création d’une société à économie mixte pour le développement économique de l’aéroport civil.

Ecouter l’interview ici et choisissez 12h15, 17h et encore 18h, à chaque fois de nouveaux éléments.

Communiqué de presse sur l’abandon de la base aérienne de Sion

L’Aras maintient sa position d’une base aérienne à Sion, sans jets à réaction mais avec des activités moins bruyantes à définir ensemble avec les différents acteurs. En cas de départ des Forces aériennes, le Canton en collaboration avec la Municipalité de Sion, doit activer la mise en place d’une société d’économie mixte de gestion de l’aéroport de Sion avec comme partenaires les communes environnantes, les stations touristiques, les compagnies rattachées à l’aéroport civil et des investisseurs. Les frais de fonctionnement ne devraient pas dépasser les 5,5 Mios si l’on extrapole les coûts avancés par le rapport EPFL de mai 2012.